– La Ville sans Vent, tome 1 –
« Il n’y a pas de vent en Hyperborée. »
Auteur : Eleonore Devillepoix
Editeur : Hachette
Genre : Fantasy
Date de Parution : 3 juin 2020
Prix : 18€ (broché), 8,90€ (poche), 12,99€ (numérique)
Nombre de Pages : 448 pages
– Mon Avis –
Pourquoi j’ai voulu me lancer dans la lecture de ce livre : Parce que j’ai été très curieuse quand on me l’a vendu comme une histoire ressemblant à la Passe Miroir. Je suis une grande fan de cette saga depuis le début que j’ai lu et déjà relu plusieurs fois. Donc j’avais hâte de découvrir cette nouvelle histoire d’une autre autrice française =)
L’Objet Livre : La couverture donne le ton et illustre bien la ville d’Hyperborée. J’aime beaucoup tous les petits détails que l’on peut y trouver.
Mon avis : Tout d’abord, petit point sur les ressemblances avec la Passe Miroir. Je comprends pourquoi les gens on fait le parallèle entre les deux : à cause de la construction de la société décrite dans la ville d’Hyperborée. Les basses strates sont composées des classes modestes et plus on monte dans la cité, plus les habitants sont riches et occupent des postes importants. Chaque caste est cantonné à son niveau et ne se mélange pas comme dans la Citacielle de l’univers de la Passe Miroir. Ici la ville se trouve en plus sous un dôme qui la protège des températures polaires de l’extérieur. C’est d’ailleurs pour cela qu’on l’appelle « la ville sans vent ».
Dans l’histoire, Lastyanax, un jeune mage fraichement diplômé, déjouant un peu les pronostics car il est arrivé à se sortir des bas fonds en grimpant les échelons du pouvoir un à un. Il va croiser la route d’Arka, une adolescente au passé très trouble qu’il va finalement prendre sous son aile. L’un va partir à la recherche de l’assassin de son mentor tandis que l’autre va essayer d’en savoir plus sur ses origines. Mais leur destin va se lier au moment où de terribles conspirations politiques se mettent à l’œuvre.
Lastyanax est un jeune homme intelligent, indépendant, sérieux et intègre. Il cherche vraiment à se faire une place parmi le gratin d’Hyperborée et surtout à se faire entendre pour essayer de faire évoluer dans cette société très rigide avec les castes et leur position sur les femmes au pouvoir. Arka, quant à elle, est une jeune amazone (même si elle doit le cacher si elle ne veut pas se mettre en danger), très débrouillarde, fonceuse et au fort caractère. Son but en arrivant dans la cité est de retrouver son père. Ces deux personnages se complètent très bien même si au début leur relation est un peu électrique. On sent petit à petit l’affection et la tendresse naître entre eux au fur et à mesure de leurs aventures.
L’autrice nous raconte cette histoire suivant les deux points de vue de nos protagonistes. Cela nous donne un aperçu plus large et globale de l’univers donc il est plus facile pour nous lecteurs à intégrer. Connaître ce qui se passe dans la tête de chacun, leurs sentiments sur les évènements est d’autant plus appréciable. La fin de ce premier tome est spectaculaire. Elle va ébranler tout nos personnages et un autre monde va s’ouvrir à eux. Hâte d’en savoir plus !
NOTE : 5 / 5
Un univers et des personnages géniaux !
– Citations –
« La vie est si fantasque qu’on s’étonne parfois de la voir se conformer, malgré les hasards et les incertitudes, à un plan décidé des années auparavant. »
« Elle avait souvent l’impression d’être mal classée dans l’ordre des préoccupations de Lastyanax, quelque part entre l’ongle de pied qui menaçait de s’incarner et le faux pli sur sa toge. »
« Parfois, Arka se demandait dans quel endroit mystérieux disparaissait son esprit critique entre le moment où une idée stupide lui venait en tête et le moment où elle la réalisait. »
« Feuval avait beau être un entraîneur médiocre, il connaissait les chevaux comme personne. Or jamais il n’avait vu une performance pareille, et surtout pas chez un équidé qu’on aurait pu confondre de loin avec une chèvre géante. »
Très bonne lecture pour moi aussi 🙂
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J’avais aussi beaucoup aimé ce premier tome 🙂 Un univers très original.
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